Nicolas Véron, un économiste et chercheur de renom, a remis en question la tendance à blâmer la comptabilité à la juste valeur (fair value accounting) pour les crises financières dans son article intitulé « Fair Value Accounting is the Wrong Scapegoat for this Crisis. » Il soutient que cette méthode comptable, en évaluant les actifs et les passifs d’une entreprise en fonction de leur valeur marchande actuelle, favorise la transparence et la réactivité dans les marchés financiers. Véron estime que la comptabilité à la juste valeur n’est pas la cause principale des crises financières, mais plutôt d’autres facteurs tels que la réglementation insuffisante, les pratiques de gestion des risques inadéquates et la spéculation excessive. Il encourage également une réflexion sur l’adaptation de la comptabilité à la juste valeur plutôt que son rejet pur et simple.
L’article de Nicolas Véron a eu un impact significatif en alimentant le débat sur la comptabilité à la juste valeur. Il a incité les régulateurs, les chercheurs et les professionnels de la finance à réexaminer les arguments pour et contre cette méthode comptable, en mettant en avant l’importance de la transparence et de la responsabilité financière. Ainsi, l’œuvre de Véron continue d’influencer les discussions et les réformes dans le domaine de la comptabilité et de la régulation financière.